La news du coach, Automne 2017
Publié le 14/09/2017
L’humeur du coach
Bonjour à tous,Une nouvelle rentrée, classique, ou peut-être pas, s’est déroulée dernièrement. Que ce soit la dernière de vos enfants, la première, ou une dont vous ne sauriez dire si elle a été plus importante pour vous ou vos proches, les fins d’été coïncident souvent avec nouveaux élans… ou réajustements. C’est aussi le moment de, peut-être, considérer certaines choses d’une autre manière. Visualiser différemment. Entrevoir à une autre échelle. Dans cet élan, et avec ma seule perspective, je me disais que les périodes de congé estivales étaient peut-être trop longues ?
Je vous rassure, j’adore les congés et disposer de temps pour moi, mais je n’ai pu m’empêcher de penser qu’un meilleur équilibrage des durées pouvait probablement apporter un meilleur équilibre personnel (oui, cela fait beaucoup d’équilibres). Je m’explique :
L’année scolaire est divisée selon d’anciennes références, essentiellement alimentaires, religieuses et culturelles. Elle est divisée entre périodes de travail… et périodes de repos. (A ce stade, je vous remercie de votre attention tant cette révélation est fracassante…). Mais, à bien s’y attarder, on constate d’une part une inégalité sur les périodes de travail mais aussi une inégalité sur les périodes de congé… et, point culminant, une incohérence sur la coupure estivale!
Certes, le travail et l’imprévu peuvent avoir leur lot de sollicitations plaisantes mais la régularité apporte son lot de bien-être. Le jour… la nuit. Le cycle des saisons. La vie… la mort. Notre existence est noyée par cette implacable évidence, cet équilibre.
Une trop longue période de travail ? Vous êtes épuisé.
Une trop longue période de vacances ? Vous êtes désœuvré.
Une coupure trop importante ? Vous êtes déconnecté.
Pire, ou à mon sens, moins optimal, l’attente et l’importance que l’on donne aux périodes de vacances deviennent elles-mêmes sources de stress alors que le but visé est justement de s’en départir! Combien de personnes se lamentent de leurs vacances passées ? Se languissent des futures ? Trépignent d’être en week-end ?
C’était le contenu de mon humeur… pour moi, le calendrier scolaire n’a pas fait ses devoirs ou s’est contenté de rendre une copie “raisonnable…”
La méthode du coach
Nous voici à moins de 4 mois de 2018 et l’avenir d’AG Pragmacoach se profile de plus en plus précisément. Outre des partenaires privilégiés avec lesquels je vais travailler, je vais offrir de nouveaux services, basés sur mes compétences en analyse, médiation, négociation écoute et communication. Des protocoles touchant ces matières seront proposés en plus des coachings traditionnels. Le travail en équipe sera également abordé et des locaux spécifiques utilisés… Que de bonnes choses !Mon site sera prochainement modifié en conséquence. Mes produits seront différents et mes tarifs seront également adaptés. Jusqu’à fin 2017 je maintiens toutefois mes prestations telles que figurant sur ce site.
La réflexion du coach
L’essai. Les choix. Les échecs.Il y a peu, je me trouvais confronté à une période durant laquelle mon alignement par rapport à mon activité de coaching pouvait être « quelque peu » pointé du doigt. Alors évidemment aucun dérapage sévère ni débordements trop appuyés, mais une errance dans une traversée avec des pointes maussades, des doutes, de la colère, des décisions tranchées.
Finalement, rien de bien étonnant, et ces états se présentent naturellement car la vie est ainsi faite ; périodes lors desquelles la sérénité est ébranlée par une rencontre, un mot, un événement, une action.
Là où ma réflexion se porte est sur certains retours qui m’ont été faits. On m’a reproché de toujours vouloir présenter une vitrine immaculée tandis que je pouvais être sujet à certains tourments. On m’a dit que je n’étais pas légitime car moi-même inconstant. On m’a expliqué que je ne pouvais pas prétendre à une certaine attitude car je ne l’avais pas. On m’a rappelé que c’était facile d’avancer des mots quand les actes ne suivaient pas.
Bigre !
Si le boulanger qui avait raté son dernier pain devait jeter l’éponge, nous n’en mangerions plus. Si le romancier qui s’était fourvoyé dans sa dernière tournure en ruinant sa métaphore avait posé sa plume, nos bibliothèques seraient bien vides. Et si le docteur qui avait raté son opération et provoqué un drame avait dû rendre son tablier, les hôpitaux seraient encore bien plus vides…
L’essai est la racine de chaque activité. L’échec est la possibilité de chaque acte.
Alors non ! Je ne fais pas l’apologie de l’échec et de la banalisation de ses conséquences. Je tiens plutôt à défendre l’idée que la voie que l’on choisit n’est pas, et la vie en tant que voie ultime n’échappe pas à la règle, exempte de faux-pas, d’erreurs, de déconvenues et de ratages grossiers. Est-ce une raison pour baisser les bras et changer alors de voie ? Pour ensuite, une fois le chemin le plus raisonnable découvert, aller vers des choix mesurés ?
Je ne critique pas cette voie. Elle a sa raison d’être et peut-être répond-t-elle à un contexte spécifique et nécessaire. Je dis juste que pour l’heure, ce n’est pas la mienne.
J’ai choisi la voie du coaching car je crois qu’elle peut permettre d’apporter de la lumière, de l’épanouissement, de la joie, du bien-être, du rayonnement et tant d’autres choses. Je me légitime dans cette voie car outre le développement personnel que j’y ai trouvé, j’ai pu apporter ces biens à d’autres personnes.
Et il y a probablement une partie des personnes que j’ai rencontrées qui n’ont pas trouvé leur bonheur dans mon travail. Peut-être que certaines recommandations faites n’étaient pas les plus adaptées. Souvent aussi, je me suis trouvé dans des états qui s’opposaient à mon discours optimiste, bienveillant et pragmatique.
J’aime analyser certaines situations selon trois axes : l’intention, la réalisation et ses conséquences. Cette analyse mériterait d’ailleurs à elle-seule de multiples news mais le point que je veux souligner est là : L’intention est primordiale et j’ai toujours voulu apporter la lumière.
La réalisation est capitale également mais déjà, est soumise aux facteurs externes, à des conditions qui peuvent varier et parfois, le geste attendu est soudain modifié de manière marquée…
Et puis, il y a les conséquences. En fait, et pour le cas qui nous intéresse, ce que mon message, mes exercices ou mes mots provoquent en l’autre. Et vous savez alors que j’ai beau avoir distillé le meilleur message et en ayant eu les meilleures circonstances, je n’ai aucune garantie que l’effet espéré pour vous soit le bon.
Autrement dit et pour reprendre le cas de notre boulanger, la meilleure baguette aura un goût bien fade si vous la goûtez un jour maussade. Et à l’inverse, ce qu’il ne faut pas oublier, le vin le plus bas de gamme, aura été le plus divin des breuvages dès lors que vous l’aurez bu en la meilleure des compagnies.
Prendre soin de ses intentions. Faire des choix qui nous font vibrer. Ne pas se restreindre et faire des essais dans cette voie. Le reste ne vous appartient pas.
Je continuerai sur ma voie, je poursuivrai mes efforts et j’explorerai encore mes zones d’ombre. L’échec et les critiques font partie du chemin, alors tâchons de faire une halte un peu plus loin !
La suite à en hiver ! Bel automne à tous.
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