La news du coach, Eté 2016

L’humeur du coach

Bonjour à tous,

Comment allez-vous ?
Sur quels éléments vous basez-vous pour affirmer que cela va... ou pas ? Etes-vous dépendant de votre famille... vos amis ? Peut-être est-ce l'aspect financier ou la situation géopolitique ? Ou bien êtes-vous centré sur vous-même ?

Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses mais il est certain que celui qui est davantage centré sur sa personne sentira moins de fluctuations dans ses humeurs. Ou, tout du moins, il en sera davantage le maître.

A l'inverse, celui qui attend que l'autre aille bien pour se sentir bien lui-même sera toujours dépendant et finalement, se rend prisonnier des autres...

L'exemple amusant, à mon sens, est celui des personnes dépendantes du temps... Il fait beau : elles sourient et s'il pleut... gare à elles! (pas dans le sens où elles se trouvent affectées par la situation (le temps) mais bien dans le sens où un mot de notre part peut alors déclencher leur colère... donc gare!).

Enfin, sous cette question, avouons-le tout de même fort banale, je me surprenais récemment à parfois sourire béatement sans trop savoir pourquoi et tantôt, alors que de "bonnes" raisons auraient dû me faire afficher ce même sourire, à présenter à mes vis-à-vis une moue plus triste...

A croire que parfois c'est le fait de vivre l'état de bien être qui est important... et visiblement bien plus que les éventuelles raisons qui m'y amènent. Une constante toutefois dans cette observation : le sommeil. Plus je le soigne et mieux je me porte. Les mauvaises nouvelles me passent au-dessus tandis que les bonnes sont amplifiées!

Donc, alors que je vise encore et toujours à simplifier mes concepts de vie, un constat évident s'impose : plus de sommeil égale plus de bonne humeur. Pourquoi ??? tututututut... peu importe! Restons simple!

Sommeil : bonne humeur. Point.

La méthode du coach

Peu à dire de ce côté-là. Il se trouve que mon nouveau concept de coaching à la carte n'est pas encore très familier pour mes coachés. Pour l'heure, ce sont toujours les entretiens "classiques" de 50 minutes qui représentent la majorité de mes interventions.

Je crois toutefois (et je n'entends pas développer forcément pourquoi aujourd'hui, Cf. rubrique précédente) que des entretiens plus courts, et notamment ceux de 20 minutes, me semblent être un concept plus que pertinent dans la frénésie de nos existences actuelles (et là évidemment je parle d'une moyenne que je vous saurai gré de ré-étalonner au regard de votre vie... tiens! mais si on en parlait ?).

Imaginez une musique de pub un peu moderne, genre son électro avec des graves avec un fond type décor naturel...

"Nécessitant moins de temps disponible, avec un agencement plus facile, répondant au besoin de trouver sa bulle et permettant une maximisation de l'impact, les coachings "flash" de 20 minutes vous permettront de faire le plein de bonnes ondes et de poursuivre votre journée de la plus positive et adaptée des façons!"

Fondu enchaîné avec traveling arrière, musique baissant en intensité et gros plan sur les coordonnées vous permettant de me contacter dès que possible...

J'aurais dû bosser dans la pub moi! Non ? Bon, alors restons dans le coaching!

Et comme j'ai de la suite dans les idées je vous propose tout simplement une offre que vous pourriez refuser mais avouons que ce serait dommage... Un cadeau ça ne se refuse pas (zut! j'ai gâché le plaisir de découvrir l'offre...).

Bref, pour les 5 premières personnes à répondre à cette news et qui mentionneront dans leur message "coaching flash", je leur offrirai, sur Genève, cette expérience avec, soyons fou, une boisson de leur choix (à l'exclusion d'une part d'un alcool trop fort qui pourrait porter préjudice au dit entretien et d'autre part à n'importe quelle autre boisson servie dans des quantités trop importantes, ce qui nous amènerait irrémédiablement à passer l'entretien à siroter bruyamment en lieu et place d'un échange reboostant, ce qui, avouons-le n'est pas franchement le but...)

Alors à vos retours et peut-être à bientôt!

La réflexion du coach

Occupé à flâner d'expériences en rencontres et m'essayant à de nouvelles idées ou revisitant d'anciennes classées peut-être hâtivement au rang de "bon pour les oubliettes", j'en suis venu à vouloir nourrir ma réflexion sur les axes suivants : "Laissons les autres être qui ils sont" et "Fais ce que tu veux faire."

D'un côté, laissez les autres être qui ils sont, soit en simplifié ne pas chercher pas à les changer. Et de l'autre côté faites sans vergogne ce que vous voulez ou, simplement, être qui vous voudriez être.

Ces mots peuvent troubler dans la mesure où l'on peut se demander comment il serait possible pour chacun de faire ce qu'il veut sans que cela ne nuise à un moment donné à un autre ? De plus, si je laisse chacun agir à son goût sans chercher à agir sur l'autre... comment pourrai-je le laisser faire ce que je ne valorise pas ? Que je n'aime pas ? Comment faire pour s'y retrouver dans un monde où chacun ferait comme il veut ?

La notion de contrôle est ici sous-jacente et il est clair qu'il faut partir de l'idée que le contrôle n'est plus... que je laisse ici des choses se faire... sans moi. Bref, un lâcher-prise total.

Mais le fort de ma réflexion est davantage porté sur la notion d'harmonie... d'équilibre.

Qu'est-ce que l'équilibre ? En général, une juste répartition des forces, des tensions, des énergies... cela autour d'un point central, d'une référence, d'une base.

Je titille déjà cette conception en illustrant le fait que des forces peuvent être égales mais de nature différentes... un kilo de plumes et un kilo de plomb... Vous connaissez l'histoire mais l'aviez-vous abordée de cette façon ? Est-ce toujours un équilibre ?

Deux hommes sur une balancelle avec un même poids semblent représenter un équilibre... mais si j’apprends que leur âge est différent... cela en représente-t-il toujours un ? Et si maintenant j'aborde la question du point de l'observation, alors ce qui peut me sembler équilibré, sous mon regard, peut aussi représenter un désordre aux yeux d’un autre...

Je vais maintenant cesser cette ébauche sur l’équilibre pour re-contextualiser le tout avec le fait d’accepter que chacun fait ce qu’il veut... Si cela m’irrite à mon niveau, peut-être qu’à un niveau supérieur cela tiendrait plutôt du désordre léger et, pourquoi pas, qu’à un niveau de recul suffisant seule l’harmonie est perceptible.

J’entends par là que tant de choses dépassent notre perception, et donc notre capacité à donner du sens, qu’il est fort à parier que notre impression de déséquilibre, de disharmonie, voire d’injustice, n’est probablement que le reflet de l’incompréhension qui nous habite et qui nous pousserait à afficher un sentiment de mal-être, reflétant notre inconfort avec ce qui se passe... à notre niveau ! Une colère, symbole de notre impuissance... « Pourquoi cette situation m’échappe ? Pourquoi l’harmonie m’échappe-t-elle ? »

La meilleure attitude est probablement de se dire, en gardant en tête les millénaires d’humanité déjà parcourus, que le monde sait intrinsèquement comment tourner... qu’il n’a nul besoin de ma compréhension pour continuer sa voie... que les mécanismes régissant son fonctionnement n’ont très certainement pas à m’être révélés...

De mon côté que faire alors ? Vivre ! Vivre de la plus entière des façons. Et laisser les autres être également qui ils sont. Les pousser à l’être au besoin ! Chacun doit être qui il veut être.

Le fait de laisser chacun être librement qui il est et agir ainsi nous mènera à être davantage confronté à nos valeurs. Le fait de voir les autres agir va nous faire réagir... et nous verrons vraiment ce qui est important pour nous... Que vais-je laisser faire et que vais-je observer qui va m’amener à réagir ?

L'ajustement se fera entre ce que cela provoquera en vous, vos agissements et les réactions des autres. Cela vous modifiera jusqu'à être parfaitement qui vous voulez être.

L’équilibrage se fera uniquement si chacun joue le jeu. Jouer le rôle de son être, peu importe quand je commence la partie.

Face à toutes ces vies qui coexistent, une observation est possible... et elle peut vous causer des tracas. Si toutefois vous commencez à y percevoir une once d’harmonie, alors vous rirez de vos précédentes observations.

Vivre davantage et moins chercher à comprendre. Je ne vous cache pas que rallier cette maxime n’est pas toujours facile... mais la récompense est toujours radieuse. Un sentiment d’appartenir à ce monde. Tel que je suis. Tel que je veux être.

En harmonie.

L’harmonie continuera en automne. Très bel été à tous.