La news du coach, Printemps 2015
Publié le 18/04/2015
L’humeur du coach
Bonjour à tous,Enjoué et contrarié. Je m’explique : Ce début d’année a été rempli de bonnes surprises, ou plutôt devrais-je dire, a apporté ses fruits diligemment préparés ! Mon réseau d’abonnés a augmenté, mes contacts avec mes homologues ont été plus intenses et ceux qui, parmi vous, ont fait appel à mes services sont de plus en plus nombreux. Bigre ! Comment intégrer tout cela à mon rythme habituel ?
Préoccupé et émoustillé. Mes différentes diffusions sur les réseaux sociaux suscitent des réactions, des professionnels bien établis - et dont je salue le travail - me sollicitent et il en résulte que le jonglage habituel entre mes différentes activités devient de plus en plus périlleux. Pas de quoi songer à me reconvertir dans un numéro de cirque mais caser mes différentes casquettes dans l’espace limité de mon agenda n’est pas sans rappeler le célèbre jeu de plates-formes Tetris, la musique stressante en moins ... ou en plus, à bien y réfléchir !!
Serein et courroucé. Si la perspective de voir mon activité se développer est réjouissante, il apparaît également que sur le plan de mon emploi du temps, cela va entraîner des conséquences. Je me retrouve face à ces fameux choix qu’il m’arrive de mettre devant les yeux de mes interlocuteurs ... Zut ! C’est moi l’interlocuteur là !
Humain. Et puis, ces derniers mois j’ai retrouvé une bonne partie de celui avec lequel j’avais pris de la distance : moi-même. Coacher, c’est avant tout accompagner, prendre du recul, du temps et lâcher-prise. J’ai été pris par mon rythme et tout cela s’est cristallisé dans des moments de faiblesse ... Des moments de colère ... Voire certaines phases d’euphorie, très rythmées, mais vides de sens ... de l’agitation pour rien en somme. Que ceux qui s’inquiètent pour mon état mental ou s’apprêtent à appeler les urgences se rassurent : rien n’est plus normal et il aurait même été préoccupant que cela perdure.
Se reconnecter avec les travers de certaines émotions, vivre pour vivre, enchaîner petite erreur sur maladresse sans grande conséquence est tout simplement normal. Vivre est en soi l’expérience la plus ahurissante qui existe (n’est-ce pas redondant ?). Mais je constate que je retombe dans mon habitude saisonnière de laisser glisser mes doigts sur mon clavier de manière ininterrompue. Je reprendrai ce point à la prochaine news. Toutefois, il me faut apporter une ouverture à ce qui précède.
Ce sera la suivante : que faire de cette normalité et comment la vivre au mieux ? Quelle est la routine qui vous réussit ? Quelle est votre routine pragmatique ?
La méthode du coach
Le site avance. Mon webdesigner (oui, c’est le mien) a été retardé suite à des demandes de mises à jour de ses principaux clients (Mr. NASA et Miss FBI je crois ...). Blague à part, nous sommes à bout touchant.Tiens, à ce sujet et pour combler l’attente, il me reste Facebook. J’en profite pour rappeler que sur Facebook je continue avec le principe du coaching offert tous les 50 « likes ». Merci à vous.
En parlant de réseau, je me dois de signaler une petite anecdote qui a fait mouche le premier de ce mois ... J’annonçais avec fracas la tenue d’une conférence XXL et j’offrais des places aux premiers à me contacter. J’ai ferré ainsi quelques prises, lesquelles ont bien sûr été dûment informées par la suite du canular. Je n’ai eu que des retours positifs, ce qui me conforte dans l’idée que l’usage de la légèreté reste pertinent dans ma méthode ... De toutes façons, en agissant autrement, je ne serais pas en train de rédiger cette nouvelle !
Pour le reste, le rythme de mes publications va évoluer. Après un début d’année un peu fort, je vais modérer le tout ... j’alternerai entre les différentes plates-formes pour garder un flux digeste. Aussi, si vous êtes friand de mes parutions, rejoignez-moi sur Facebook, LinkedIn, twitter et Google+ !
La réflexion du coach
Et si la réflexion de cette news devenait la vôtre ? A exposer ma position sur tel ou tel sujet, je prends tout de même une certaine distance avec la réalité. Votre réalité. C’est dès lors le sujet rêvé pour une réflexion : Quid d’une personne qui expose un avis ou une position sur un sujet ? Qu’en faire ? Dois-je me positionner, rejeter, écouter ou passer mon chemin ?Là, je sais déjà qu’il me faudrait une « maxi-news » pour tenter de couvrir le sujet mais dans les grandes lignes, j’aimerais amener la réflexion vers ces quelques pistes :
Peut-on tout savoir ? Doit-on tout savoir ? Que doit-on savoir ? Le point de convergence de ces questions est la notion de besoin. Vos besoins évoluent au cours de votre vie et il ne fait aucun doute que vous adapterez vos savoirs à vos situations. Isolé sur une île, qu’ai-je besoin de savoir, hormis la façon de trouver de l’eau et de la nourriture ? Petit enfant dans une famille bourgeoise, ai-je besoin de considérer les élémentaires de la survie que doit apprendre à tout prix un autre petit enfant né en terre hostile ?
Ces poncifs exposés, qui n’en restent pas moins cruels et dignes de considération, mon savoir, en général, est adapté à mes besoins et donc mon style de vie. L’aspect complémentaire apparaît quand je constate que je suis face à un savoir qui ne m’est pas directement utile. Encore une fois toutes les attitudes peuvent s’expliquer mais que cachent-elles ?
Rejeter directement ou passer son chemin, sur la base d’une rapide estimation, nous évite de nous positionner et de reconsidérer notre monde, lequel n’aurait donc pas besoin de nouveaux savoirs.
Écouter, se positionner ensuite, nous implique dans une restructuration de notre environnement, nous amenant à comparer ce que l’on sait déjà et ce que l’on intègre, modifiant le cas échéant nos futurs comportements.
L’erreur de ces attitudes ? Le jugement. Principe cognitif dont je suis extrêmement familier et dont je connais les travers. La solution ? La contemplation. L’observation. Pour finalement arriver au ressenti, la connexion avec votre corps.
Face à des savoirs qui croisent votre route, ou toutes sortes de sollicitations finalement, la clé menant à la sérénité est dans la contemplation silencieuse. Si le jugement apparaît, l’observation est perturbée et l’expérience perdra de sa saveur. Cela ne doit pas cependant vous empêcher de ressentir les choses, la seule vraie « réponse » à ce savoir. Si vous aimez ... appréciez ! Explorez et approfondissez ! Si la sensation vous est désagréable, alors peut-être faut-il cesser l’expérience et passer son chemin.
Plusieurs penseurs estiment qu’à un certain stade, l’observation silencieuse pure serait associée à une forme supérieure d’intelligence, et cette pensée me parle. Toutefois, et comme la nature humaine l’induit, j’aime la notion de choix basé sur un ressenti qui nous est personnel. J’estime essentiel d’écouter son ressenti et de suivre ce qui émane du corps.
J’aime ... alors je reste.
Cela me déplait ... je continue ma route.
... la suite en été ! Beau printemps à tous.
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