Printemps 2021

Le coach se livre, s’explique et est en action :

Bonjour à tous,

Une seule rubrique pour début 2021. Une seule car je suis traversé par un même courant de pensées, qu’il s’applique au monde personnel, à mes activités ou encore à mes réflexions contextuelles.

Contextuelles !!! Ah, que j’aime ce mot ! Pour moi, tout est intimement lié à la notion de contexte dans la vie et quiconque (attention à la formule choc qui suit !!) s’assied, pour ne pas dire piétine, la notion de contexte, est à même de devoir en subir les frais, qu’ils soient liés à des désagréments concrets ou conceptuels, palpables ou liés à des émotions, sentiments et ressentis négatifs.

Attention toutefois, je ne condamne pas ceux qui accueillent à bras ouverts les aléas de l’existence tant il est vrai que l’on ne maîtrise… pas grand-chose ! Pas plus que je ne vilipende ceux qui, baignés d’un optimisme dans lequel je me drape régulièrement, dissimulent à leur yeux, à force d’artifices devant leur regard, des pans de réalités bien concrets mais appréhendés avec nonchalance.

Et là encore (bigre, la réflexion s’annonce ardue !), j’attribue une place particulière à ceux qui, conscients de leur univers direct, adoptent une attitude ou une vision « protectrice et adaptative », acceptant les désagréments hautement probables et faisant dos rond et poings dans la poche (en somme une rotondité excessive à même d’accueillir tout éclat), qui a le privilège de favoriser une absorption rapide des écueils mais au détriment d’une usure prématurée aux ramifications malicieuses. Oui, les maladies sont friandes de ces terreaux propices…

Ces prémices exposées, j’en viens au faîte de mon argumentaire. Quand on parle de contexte, il est, à mon sens, et vous l’aurez compris j’en suis convaincu, essentiel d’en prendre la connaissance la plus exhaustive possible. Il est de notre responsabilité propre, si l’on s’estime responsable de notre bonheur (but louable et mérité par toutes et tous), de savoir la nature de ce qui nous entoure. Car c’est, si vous en doutiez je lève vos interrogations, ce qui vous entoure le plus directement qui influe sur vous le plus.

La liste est longue et concerne tout ce qui vous entoure… Votre pays, votre gouvernement, votre climat, votre habitation, votre famille, vos amis, vos objets… etc. Eh oui, tant de choses à considérer ! Mais soyez serein, le jeu en vaut la chandelle (Tiens ! d’ailleurs si vous avez un chandelier, il fait partie du lot). C’est en faisant ce travail avec une de mes premières coachées qu’une évidence matérielle, banalisées durant des années, avait été le déclencheur d’un mode de vie différent. Comme quoi…

Et comme tout cela ne suffit pas, je vous expose l’autre partie de l’inventaire : votre intérieur… Non ! Pas votre papier peint et vos savons mais bien « vôtre » intérieur…
Pensées…
Croyances…
Habitudes…
Valeurs…

Hé hé ! Vous commencez à entrevoir le gouffre dans lequel vous regardez ? Alors non, ce ne sera pas le gouffre qui vous regarde mais bien vous qui, armé de votre vision objective, identifierez les souvenirs qui vous sont trop vivaces… les croyances qui vous pèsent un peu trop… et les habitudes que vous adoreriez tordre… Là aussi, je me souviens d’un artiste qui m’avait confié certains blocages et qui n’attendait que la délivrance, pour peu qu’elle soit acceptable. Le poids des croyances est incroyable !

Cet inventaire est une source bénie de savoirs pour votre renouveau. Le travail est fait ? Alors bienvenue dans le monde du contexte !
Mais qu’en faire (et damnation pourriez-vous dire) ???

Faites-le mijoter au feu doux de votre façon de voir la vie : vos paradigmes !!

Bon, là je dis paradigmes mais vous pouvez choisir visions… principes ou modes de vie… Voire également, et puisque l’on en a parlé, croyances…

Et pour quoi faire enfin ?

Pour voir, si votre contexte vous est bien connu et reconnu, si vos modes de vie vous conviennent.
Pour réécrire les grandes lignes de votre existence !
Pour (il y en a toujours 3), constater que vos leviers sont multiples et que l’art de vivre pleinement est souvent lié à celui d’épouser le vide. Le « moins » est craint mais ce dernier dissimule une montagne de sérénité, sans artifice, superflu ou croyance éculée…

Au final, et là encore je me régale, celui ou celle qui sait apprécier avec une vision unique un contexte bien observé et donc assumé, quitte à tordre le cou à des visions antérieures ou simplement populaires (vous mettant au rang des renégats et autres visionnaires…), aura intelligemment réécrit son histoire.

Tandis que celui ou celle qui aura épouillé ses croyances pour remodeler son contexte en profondeur n’aura pas moins de satisfaction à matérialiser ce qui aura été déterminé comme primordial.

Savoir être vrai avec son contexte, reconnaître son influence sur nos vies, travailler sur sa vision pour que l’accord émerge de cette quête…

Le "vrai" est la mamelle du contexte et le "concept" se place dans votre vision. Mais surtout, surtout, ne mélangez pas ces principes !

Pour conclure, comme j’aime aussi le partager parfois, la vie nous offre des opportunités et parfois, c’est nous qui les provoquons. Mais si ni l’un ni l’autre n’arrivent, il est inutile d’évoquer le destin ou un acharnement. Vous n’aurez que deux choses à faire pour faire entrer la lumière : être cru avec votre contexte et être audacieux avec votre vision de vie.

La suite en été 2021…. Beau printemps à toutes et tous.

Alban / Pragmacoach